Lutte contre les plantes invasives
Les griffes de sorcière /Carpobrotus
Île du grand Rouveau – Six-Fours-les-plages (Var, 83)
Maître d’ouvrage : Conservatoire du Littoral – Commune de Six-Fours-les-plages
Assistant Maîtrise d’ouvrage :
Agir écologique / Initiative PIM
Gestion des espèces végétales exotiques envahissantes
Les griffes de sorcière
Originaires d’Afrique du Sud, les Carpobrotus ont été introduites sur les côtes méditerranéennes comme plante ornementale et pour cicatriser des talus, grâce à leur croissance rapide, leurs capacités de fixation du terrain et leur résistance à la sécheresse, au feu et aux embruns.
Elles se sont révélées être une menace pour la biodiversité des écosystèmes locaux en devenant une espèce invasive empêchant le développement de toute autre plante (exclusion compétitive).
Succulentes, rampantes, aux fleurs très colorées, mais très envahissantes…
Nous intervenons ici à la demande du Conservatoire du littoral sur l’île du grand Rouveau, commune de Six-Fours-les-plages, face aux Embiez dans le Var pour des travaux d’arrachage manuel.
Travaux encordés
Les griffes de sorcières se développent partout aussi bien sur les dunes que les falaises. Rapidement, les travaux d’arrachage manuel peuvent poser des problèmes de sécurité et nécessite un travail en rappel.
Nos équipes sont formées pour cela et disposent de tout le matériel nécessaire pour travailler en toute sécurité.
Arrachage manuel des griffes de sorcière
Travaux de génie écologique
Un risque d’érosion
Effet pervers, arracher les Griffes de sorcière sur de telles zones peut engendrer des risques d’érosion.
Aussi, pour des raisons écologiques, une fois arrachées, les plantes ne seront pas évacuées mais mises en andains (ou fascines) sur des zones dénudées et non rocheuses pour retenir la terre.
Au cours de l’arrachage les lianes de griffes de sorcière s’entremêlent créant naturellement un filet résistant que nous roulons en andains.
Fixées sur le terrain elles permettent de retenir la couche superficielle du sol la plus précieuse qui facilitera la recolonisation naturelle.
Arrachées en été, elles sécheront rapidement sur place et se dégraderont d’elles-mêmes évitant de couteux coûts de transport et de traitement.
Cette technique ne peut se réaliser sur une seule campagne. Elle doit se mettre en place étape par étape, zone par zone, pour ne pas dénuder d’un coup toute la falaise.
Vous avez besoin d’informations ou d’un devis pour des travaux de lutte contre les plantes envahissantes ?
Prenez contact avec nous par mail
ou par téléphone au :
04 42 92 83 24
En faisant appel à La Compagnie des Forestiers vous vous assurez de réaliser des travaux en phase avec vos préoccupations environnementales.
Le suivi et la gestion des espèces végétales exotiques envahissantes
Le Conservatoire du Littoral réalisera d’autres campagnes d’arrachage durant dix ans pour éliminer les repousses issues de la banque de graines.
Les rats mangent les graines de la plante et contribuent à sa dispersion et réapparition, une campagne de dératisation a été menée à l’été 2017.
Agir Écologique teste actuellement la pousse de cinéraire et de lotier prélevés sur l’île pour accélérer la recolonisation végétale des zones lessivées.